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LE BREVET INTERNATIONAL DE CHASSE PRATIQUE (B.I.C.P)


Dates des prochains BICP.

Calendrier des BICP organisés par le club :

Calendrier CUNCA des BICP : Calendrier CUNCA

Engagement.

Pour participer au BICP, comme pour les fields, le Concurrent devra être en possession du carnet de travail et de la licence de l'année en cours du chien présenté.





Le BICP est à la cynophilie ce qu’est le décathlon à l’athlétisme, c’est-à-dire une épreuve dans laquelle toutes les qualités du chien sont mises en évidence : la quête, le nez, l’arrêt, la recherche du gibier blessé ou mort, le rapport sur terre, la recherche d’un gibier d’eau, le travail sur ce même gibier et le rapport en eau profonde. Un chien détenteur du BICP est donc un chien complet. Aussi comprend-on assez mal pourquoi cette discipline est boudée par les chasseurs et quasiment ignorée des professionnels. Il est vrai qu’une hiérarchie s’est peu à peu instaurée dans les concours : au sommet, les field-trials de printemps (« le must ! »), légèrement en dessous, les concours de gibier tiré et, en bas de l’échelle, le BICP. Le St-Hubert restant une épreuve à part où est jugé le couple conducteur-chien.
Le chasseur veut avant tout un chien polyvalent qui chasse « à portée de fusil » et rapporte, d’où l’intérêt du BICP.

Celui-ci comprend 2 épreuves :

l'une à l'eau: . pistage et mise à l’envol d’un canard au marais avec tir et rapport. Eventuellement rapport en eau profonde si le chien n'a pas eu l'occasion de le faire.

l'autre sur terre: . recherche d’un gibier vivant (perdreau ou faisan lâché) arrêté et abattu par des tireurs, avec rapport. Si le chien n'a pas eu l'occasion de pister un gibier désailé, il sera procédé à la recherche d'un gibier mort caché par le juge (rapport à l’aveugle).



Le travail à l'eau

Pour cette discipline les organisateurs devront fournir des canards d’apparence proche du colvert.
L’épreuve sera jugée, dans un ordre indifférent, sur les phases obligatoires suivantes :
- le pistage sur l’eau,
- la recherche dans la végétation aquatique,
- la poursuite à vue,
- le rapport.

a) Un canard non volant sera posé sur la berge par un juge. L’endroit sera marqué par des plumes ou du duvet. On fera ensuite en sorte que le canard crée une piste sur l’eau avant de se réfugier dans les couverts, sur une distance suffisante (10m) pour que la prise d’émanation en eau profonde puisse être appréciée sans ambiguïté par le jury. Quand le canard se sera dissimulé dans les couverts, et seulement à ce moment-là, le concurrent sera appelé. Lâché à proximité, le chien devra entrer à l’eau pour prendre la piste du canard, le débusquer et le poursuivre activement jusqu’au moment où les juges estimeront opportun qu’il soit tiré.
Le chien devra aussitôt rapporter le canard.
En fonction des conditions de déroulement de l’épreuve (configuration de la pièce d’eau, comportement du gibier),
le jury pourra décider de poursuivre l’examen avec un autre oiseau.

b) Dans l’hypothèse où le chien n’aurait pas eu l’occasion de rapporter l’oiseau après le tir en eau profonde,
 un canard mort sera ensuite lancé dans la pièce d’eau par un des juges, à une grande distance de la berge en
 eau profonde. Un coup de feu sera tiré sur la nappe à proximité.
Au commandement, le chien devra immédiatement se mettre à l’eau et aller chercher le canard pour le rapporter
correctement.

c) Tout chien, qui au sortir de l’eau aura laissé tomber ou aura déposé le canard, aura sa note diminuée d’un
 point. Un chien qui se secouera seulement après la remise du gibier sera particulièrement apprécié.
La dent trop douce et la dent trop dure seront prises en compte dans les appréciations du jury.


Le travail à terre

Les épreuves du BICP qui doivent être l’image exacte de la chasse pratique avec tir du gibier ont comme but de mettre en évidence les
capacités des chiens d’arrêt dans toutes les phases de leur action avant et après le coup de feu.
En effet, un bon chien d’arrêt doit, non seulement trouver le gibier, l’arrêter, mais encore être en mesure de retrouver le gibier blessé pour
rendre le service que lui demande l’utilisateur et respecter l’éthique de la chasse.
Les résultats pourront être pris en compte pour la sélection au même titre que ceux des autres épreuves de travail réservées aux chiens d’arrêt.
Les épreuves devront se dérouler en conformité avec la réglementation de la chasse en vigueur dans le département.

Pour obtenir le maximum de points à la rubrique « arrêt » un arrêt utile sur gibier à plume sera exigé. A défaut et très exceptionnellement après
un travail remarquable sur terre, un arrêt sur gibier à poil  pourra néanmoins permettre l’attribution du qualificatif excellent et la note maximale.
L’immobilité au départ et au coup de feu ne sera pas exigée à la condition que le chien témoigne d’un rappel suffisant. Le chien indiscipliné au
départ du gibier qui gênerait le tireur officiel commettrait une faute, celle-ci répétée, constituerait une faute grave sévèrement sanctionnée.

Le rapport sera exigé. Il devra avoir lieu de préférence à l’ordre et être fait avec la dent douce. Les juges tiendront compte dans leurs notes
de la façon dont une pièce aura été rapportée.
Un chien  refusant le rapport sera considéré comme très insuffisant.
Un chien qui aura eu l’occasion de retrouver et de rapporter un gibier blessé fuyard pendant son passage en plaine, ne sera pas revu pour le rapport
à l’aveugle.

La fermeté de l’arrêt étant obligatoire le chien ne devra jamais le forcer pour prendre et rapporter une pièce non tirée. Dans des biotopes
particulièrement touffus, avec l’assentiment du jury, exceptionnellement le conducteur pourra forcer son chien à bourrer après l’arrêt.

Il sera tenu compte de la façon dont un chien, envoyé à la recherche d’un gibier blessé ou tué, l’aura retrouvé et de la difficulté qu’aura
présentée ce travail.

Si, le chien n’a pas eu l’occasion de chercher un gibier blessé fuyard on procédera à
un «rapport à l’aveugle», de préférence avec un gibier à plumes fraîchement tiré.
Ce rapport devra s’effectuer de la façon suivante :
- hors la vue du chien et du conducteur, l’oiseau sera jeté à une quarantaine de mètres dans la végétation,
- au commandement après le coup de feu le chien en quête libre devra retrouver et rapporter l’oiseau, avec détermination. Le conducteur pourra accompagner le chien sur une dizaine de mètres, mais le jugement en tiendra compte.
La sobriété et la discrétion des commandements étant la règle, il ne lui sera pas permis d’exhorter ou d’exciter le chien pour le pousser à
saisir et à rapporter le gibier.

Epagneul Bleu de Picardie

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